SAN-NOM
BIOGRAPHIE
Écrire pour ne pas mourir est le credo de San-Nom, lui qui pond des chansons comme s’il écrivait les chapitres de son autobiographie à venir. La preuve en paroles « Au début c’était des chansons après s’est devenu du rap », « Le rap j’le considére comme une femme » ou encore « L’alcool et le rap comme bouclier ». Un rap comme le ferait Renaud ou Thiéfaine s’ils avaient 20 ans aujourd’hui. Capable de textes drôles, tendres, ou engagés, il n’oublie jamais de les poser sur des musiques où l’on ne s’ennuiera jamais. Trop simple de mettre San-Nom dans une case Vald/Orelsan lui qui sample François Béranger ou qui nomme un de ses titres « Léo Ferré ». La guitare en étendard, protégé par le chapeau de cow-boy et les santiags, il n’a pas peur de mettre en chansons ses peurs afin que tout le monde puisse s’y reconnaître. Génération San-Nom nan ?


"UN PEU MOINS PITOYABLE
En l’espace de quelques années, San-Nom est passé de rappeur amateur cuisinant toutes sortes d’étranges sauces dans sa chambre à un rappeur confirmé signé en maison de disques (chez RCA, filiale de Sony Music France). Toutefois, dans sa grande évolution, il n’a rien perdu de sa folie : il a simplement réussi à la cadrer et à en tirer profit. Preuve en est son premier projet en label, une mixtape nommée Rien qui va bien au-delà de la simple carte de visite : entre métaphysique, chanson française et écriture corrosive, San-Nom signe un premier projet pétri de caractère. A l’occasion de la sortie de cet opus, le jeune rappeur est passé dans nos locaux pour le défendre… à sa manière.

