Pour Loup de Berger, musicien originaire de Châlons-en-Champagne, ce fut à un concert d’Astonvilla au printemps de ses 13 ans. Ce soir-là le groupe de rock français monte sur les planches d’un festival local et familial, les Moissons Rock, pour en clôturer la soirée. Les douches de lumière percent dans le noir feutré et moite des corps qui s’échauffent dans la salle et le riff puissant de « Rockmusic » réveille en l’enfant quelque chose d’immensément fort.
Comme un hommage à la musique qui l’a nourri, il puise ses inspirations dans les riffs de guitares d’Astonvilla, dans les rythmes appuyés d’un Queen of the Stone Age, ou encore dans le rock élégant des LCD Soundsystem. Inspirations qui viennent s’agréger à une éducation blues et des sensibilités très actuelles, des synthétiseurs de toutes sortes à la Odezenne.