Auteure, compositeure, interprète, aux textes bruts empreints de grande chanson française, cette Catherine Ringer des temps modernes affirme sur ce disque des sonorités pop à la production léchée. Elle est entourée du KALIKA GANG, “cette communauté qui s’est sentie à part au moins une fois dans sa vie parce qu’elle sort des cases”. Mia lorsqu’elle sort de sa coquille laisse toute la place à KALIKA. Un alter ego qu’elle a choisi pour rendre aussi bien hommage à Sara La Kali, la sainte des gitans, une communauté avec laquelle elle a grandi, qu’à ladéesse hindou Kali, la divinité de la déconstruction et de la reconstruction. Une force de vivre, et surtout une envie d’éclore, que la jeune femme tient de sa grand-mère paternelle, Martine, avec qui elle a sillonnée la France entière, de marché en marché. C’est d’ailleurs ce parcours de vie qui lui a permis de vaincre sa grande timidité, et de se lancer pour de bon dans la musique.
Après la Nouvelle Star à 17 ans, elle a donc rejoint les bancs de la Music Academy International à Nancy, avant de finalement devenir parisienne et d’intégrer une école de jazz. École qu’elle arrêtera pour finalement faire les choses comme elle les entendait vraiment. Le 5 mai prochain et après un EP prometteur (Latcho Drom), KALIKA dévoilera le fruit de son travail : son tout premier album. Un projet construit à quatre mains avec son acolyte, Balthazar Picard.